avec quoi ?
D’abord deux trikes; mais, c’est quoi qu’est-ce que ça…?
Le plus simple serait de dire que ce sont des vélos, mais ce serait sans doute trop simple.
Plus précis déjà c’est « tricycle couché », donc trois roues, deux devant et une à l’arrière, ce qui assure une stabilité hors pair. La position couchée, est vraiment très très relax, pas d »appuis sur les mains et aux fesses comme à vélo, les cervicales peu sollicitées, le dos bien calé, une vision dégagée, plutôt vers les cieux que vers le bitume. Obligé de pédaler pour ne pas s’endormir .
Que demander de plus?
Côté performance, ou plutôt côté rendement, le trike est sans doute moins rapide que le vélo, mais je le rappelle ce n’est pas un vélo, sa destination (philosophie?) n’est pas la même.
Malgré une position plus aérodynamique, trois roues au sol traînent plus que deux (logique)…
Cependant, l’effort est bien mieux géré, et cette perte de rendement est compensée par une endurance nettement accrue et une souffrance musculaire bien moindre qu’à vélo traditionnel. Pour preuve, le lendemain d’une bonne sortie, nous ne ressentons quasiment aucunes courbatures.
Voici une photo de mon trike, c’est un « Catrike modèle Speed », celui de Lylli est de la même marque, cependant elle a choisi le « Road », un peu moins radical, mais ils se ressemblent beaucoup.
Ils sont équipés de transmissions type VTT , pour le Speed, 26/36/48 et une casstte 11/32
le Road est en 22/32/44 et 11/32 aussi. Avec des roues de 20′ à l’arrière nous passons sereinement toutes les côtes.
Puisque je vous parle de ce qui roule, nous utilisons aussi une remorque. nous l’avons achetée sur ebaye, neuve et à un prix très nettement inférieur aux modèles couramment proposés sur le net ou chez les revendeurs locaux. C’est donc une « Cargo II », elle pèse dans les sept kg, roues de 16.
Pour le moment, rien à signaler, elle remplit bien son office.
De plus, les deux trikes sont équipés de sacoches, modèles de base, voire très base pour une paire qui commence déjà à partir en brioche. A suivre.
La tente, c’est une qui se jette en l’air et qui est sensée retomber toute prête avec un café fumant à côté. Bref la tente Décathlon 2 secondes à ouvrir et 45 minutes à replier.
Mais non, c’est pour faire la mauvaise langue, en 5 minutes elle est dans son sac, faut piger (et retenir) le truc. Comme c’est une trois places, c’est Byzance pour deux, il reste de la place pour entasser plein de choses. Elle est un peu lourde, dans les 3,8 kg, mais surtout elle condense énormément. C’est vrai qu’il ne faisait pas chaud en cette fin de mois de mars, à peine 3° la nuit, le phénomène de condensation en a sans doute été amplifié. Elle est aussi un peu chiante à transporter, au dessus de la remorque, tenue avec un tendeur et avec les sangles de sa housse passées dans celles de la remorque. Bref, pas très pratique.
Les matelas auto gonflants, alors là, c’est le top. Pour bien pédaler, il faut bien dormir. Donc nous n’avons pas lésiné, surtout sur le poids, 2,3 kg pièce. Ah oui, quand même!!!
Et oui, c’est un choix, 197 cm de long, 67 de large, et 7 d’épaisseur. Nous ne regrettons pas une seconde au vu du confort procuré par ce matériel.
Pour compléter, drap de soie, couette 400 g/m², petite couverture en polaire, taies de traversin dans lesquelles nous enfournons une veste polaire.
J’allais oublier, un réchaud « Primus express » pour faire le café, entre autre. Il est puissant et donc donne des temps de chauffe courts.
La cafetière, italienne, s’il vous plaît..!
Voilà pour le principal, bien qu’en cyclo camping, tout soit principal, puisque le principe est de ne conserver que l’essentiel, pour les cuisses, mais aussi pour la tête.
Je peux donc ajouter une trousse à outils, qui nous a peu servie pour cette première sortie (tant mieux).
Une trousse à pharmacie, idem.
Une trousse de toilette, qui elle a bien servie vous vous en doutez. Le plus difficile a été de trouver des petits contenants afin de ne pas s’encombrer de grands flacons.
Des vêtements de rechange et pour le soir.
Un appareil photos.
Un jeu d’échecs, qui n’a pas servi.
Des « Camel bag » pour boire en roulant, ce qui semble être très important.
Voilà, finalement peu de matériel, pour beaucoup de plaisir, j’oserai même dire, de bonheur…
Il semble que la perfection soit atteinte non quand il n’y a plus rien à ajouter, mais quand il n’y a plus rien à retrancher.
(Saint Exupéry)
